Même si 70% des ivoiriens ont des problèmes pour accéder à l’outil internet, face à la propagation de la pandémie du Coronavirus dans le pays, les six millions d’écoliers que compte le pays sont restés à la maison, comme la plus part des écoliers et étudiants de part le monde.  Histoire de ne pas laisser totalement le champ libre au Covid-19. Selon la presse ivoirienne, la méthode qui est expérimentée pour la première fois dans le pays du président Alhassane Dramane Ouattara, conseiller économique du chef de l’Etat guinéen  fait du chemin, puisque certains écoliers utilisent même les téléphones  et les réseaux sociaux pour suivre les cours.

La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara qui donne l’information, assure que les cours en ligne démarrent ce lundi. Les élèves en classe d’examen seront les premiers. Les autres élèves seront pris en compte progressivement.

Ces cours rassure la Ministre de l’éducation seront accessibles gratuitement sur la page Facebook du département.

En Guinée,  c’est un secret de polichinelle. Ces dernières années avec des grèves à répétition dans le système éducatif guinéen, l’école guinéenne a dégringolé et le niveau des élèves a drastiquement baissé, en témoigne les résultats des examens nationaux ces trois dernières années.

Mais face à cette situation, que font les autorités en charge du système éducatif guinéen pour combler ce retard ? C’est la question que de nombreux guinéens se posent et pour cause. La grève lancée par le Secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, dirigé par Aboubacar Soumah était toujours en cours avant la tombée de la maladie du Covid-19.

Sur le terrain, excepter les parents un peu nantis qui prennent des enseignants pour donner des cours de révision aux enfants à domicile, les élèves se trouvent à la maison et ils ne font presque rien et pour cause. Les guinéens vivent du jour au jour. Ceux qui ont des moyens de trouver un enseignant pour leurs enfants ne sont guerre nombreux.

Qu’à cela ne tienne, l’école reste le conducteur de toutes les Nations. Il appartient donc aux autorités guinéennes de faire en sorte que l’école guinéenne sorte sa tête de l’eau et surtout rattrapé le retard accusé ces dernières années. Juste un point de vue.

 

Mohamed Soumah