Le moins que l’on puisse dire, c’est que les jours se suivent et se ressemblent pour le patron des yeux de hasard en Guinée.

Après avoir essuyé la foudre de la FIFA et de ses adversaires pour le controle de la FEGUIFOOT, c’est un vieux dossier qui semble le rattraper. Il s’agit de l’affaire de détournement et abus de confiance dans laquelle Salifou Camara, connu sous le nom de «Super V», ancien président de la Feguifoot et ses collaborateurs, Blasco Barry, Morton Soumah et Aly Camara, sont poursuivis.

Pour rappel, il y a quelques années, Antonio Souaré,  fraichement élu président de la Féguifoot, avait tout fait pour pousser Super V vers la sortie. Le dossier qui est toujours pendant devant les juridictions du pays  se poursuit à la cour d’appel de Conakry.

En novembre 2020, Salifou Super V et ses anciens collaborateurs avaient été renvoyés des fins de poursuite par le tribunal de première instance de Kaloum pour délits non constitués. Ce que Antonio Souarén’avait pas aimé. Il  a relevé appel du jugement.

Ce mercredi, l’affaire a été  jugée malgré l’absence des avocats de M. Souaré. Super V, lui était représenté par son avocat.

Blasco Barry et Morton Soumah, étaient présents à l’audience.

La  journée était consacrée aux plaidoiries et réquisitions.

Ainsi,  Me Dinah Sampil, l’avocat de Salifou Camara Super V  a déclaré que la fédération guinéenne de Football  n’a pas qualité de porter plainte, au motif que l’argent qu’on dit détourné, ne vient pas de la Feguifoot, mais de la FIFA.

A propos de l’instance dirigeante du Football mondial, selon l’avocat,  elle n’a trouvé aucun problème par rapport  aux trois années d’exercice de l’équipe de Salifou Camara, alias  Super V.

L’autre  avocat de la défense a demandé simplement  à la présidente du tribunal de confirmer la décision intervenue en première instance, en ce qui concerne les préjudices et atteintes à l’image et à l’honneur de Super V. Avant de demandé à la Cour de condamner  Antonio Souaré au paiement de plus de 40 milliards GNF.

Antonio Souaré sera condamner ou pas ? Il faut attendre  le  9 juin prochain lors du délibéré dans cette affaire qui a  défrayé beaucoup d’encres et de salives.

 

Naby Camara