Le moins que l’on dire et peut être redire, c’est que,  entre la volonté affichée du chef de l’Etat de faire de la Guinée un pays émergent et ses citoyens les mieux loties et la manière dont les choses se passent sur le terrain, il y a une distance océanique.

Et ce n’est pas la Loi des Finances rectificatives de 2021 qui dira le contraire. Les  dépenses de la Présidence de la République et celles du parlement ont pris leur envol.

Au cours de cet examen de Loi,  la présidence avec un Budget  initial de 492 511 921 000 GNF, a connu  une augmentation de 174 844 061 000 GNF, soit au total 667 355 982 000 GNF avec une augmentation de 35,5%.

Au niveau du parlement,  leurs dépenses  initialement de 273 345 730 000 GNF sont  passées allègrement à 357 819 955 000 GNF, soit une augmentation de 84 474 225 000 GNF   avec 31% de hausse.

Comme pour dire que les guinéens doivent continuer à serrer les ceintures, selon le bon vouloir du Président Alpha Condé et de son Premier Ministre, Ibrahima Kassory Fofana, alors qu’eux, ils se servent à chasteté. Pauvre Guinée.

 

Ousmane CISSE