Les concertations entre les nouvelles autorités et les forces vives de la nation se poursuivent au palais du peuple de Conakry. Ce jeudi 23 septembre, les médecins et les pharmaciens étaient devant colonel Mamady Doumbouya et ses compagnons. 

Comme les autres entités, il était question pour ces derniers d’attirer l’attention du président sur les problèmes qui assaillent leur secteur, mais aussi de proposer des solutions.

Interrogé par le Reporter de guineelive.com, au sortir de la rencontre, Dr Lansana Camara, pharmacien, grossiste, répartiteur et président de l’association des pharmaciens professionnels de Guinée (APGG), à exprimé sa satisfaction.

« En résumé nous sommes très satisfait de cette rencontre de concertation avec le CNRD. Très satisfait des promesses et nous pensons que dans les prochains jours et dans les années à venir il y’aura une régulation au niveau des secteurs pharmaceutique, au niveau des lois, au niveau des textes ».

Selon lui, son association à rédigé un mémorandum parlant de tous les problèmes liés à  leur secteur.

« Alors, nous avons rédigé au moins un mémo, mais compte tenu de l’emploi du temps,  nous n’avons pas eu le temps de faire la lecture publiquement. Mais nous allons essayer de déposer le mémo au niveau du secrétariat central du ministère de la santé chez le secrétaire général ou tout à l’heure même on nous a dit qu’on peut déposer  au niveau du monument. Je crois que ça va être déposé tout à l’heure ».

Dans notre mémo dit-il, nous avons essayé de donner des informations sur nos préoccupations concernant le secteur pharmaceutique. « Ces informations, ce n’étaient que des suggestions de nos préoccupations principales qui s’articulent d’abord en première ligne sur la disponibilité et l’accessibilité des médicaments de qualité à nos populations. Parce que vous êtes pas sans savoir que la Guinée ne se limite pas seulement à Conakry ». 

Parlant d’abrogation de certaines sociétés grossistes sous le régime Alpha Condé, il à dit:

« Nous en tant que grossistes repartiteurs au moment où nous n’avons pas l’industrie pharmaceutique, le rôle qui nous ont dévoué, c’est d’importer les médicaments de qualité pour nos populations. 

Mais actuellement on était confronté à un problème de réduction de nombre de sociétés grossistes en République de Guinée.

Je vous informe que ni l’ancienne loi, ni la nouvelle L024 ne parlent de la limitation du nombre de sociétés grossistes. Parce qu’aujourd’hui quand vous prenez la Guinée, la seule structure capable de fournir la population au niveau du secteur publique,  on a qu’une centrale d’achat la PCG. Et malheureusement aujourd’hui pas en faillite, mais qui n’a pas de moyen adéquat. Heureusement, l’actuel président du CNRD vient de dire qu’il va faire le renforcement du secteur en s’appuyant sur la PCG.

 

Notre rôle c’était d’importer les médicaments de qualité. Mais malheureusement, le régime passé nous avons été confrontés à d’énormes problèmes de la  part de nos confrères pharmaciens qui sont dans les institutions professionnelles, l’ordre et le syndicat, ils sont parvenus à abroger les sociétés de ses confrères pharmaciens qui ont renoncé à la fonction publique et qui sont engagés dans le secteur privé,investir dans ce domaine. Nous avons été arbitrairement abrogés ». 

Avant de demander aux nouvelles autorités de les retablir dans leur droit. « Donc, on  demande aux nouvelles autorités, nos gouvernants de penser sur cette question. Parce que nous ne savons pas sur quelle base, est-ce c’est la loi qui dit d’abroger arbitrairement des sociétés surtout appartenant à des confrères pharmaciens  ont renoncé à la fonction publique pour s’investir. Donc, nous demandons aux nouvels gouvernants de rendre justice et donner nos droits.Parce nous n’avons rien appris si ce n’est que l’importation des médicaments pour satisfaire la population guinéenne ».

De son côté, Dr Abdourahamane Dioubaté, secrétaire général de l’association des pharmaciens grossistes de Guinée dit être confiant de la réponse donnée par colonel Mamady Doumbouya aux pharmaciens.

« Nous sommes confiants de la réponse du chef de l’Etat. Il nous a rassuré d’en tenir compte de tous les aspects de nos problèmes, qu’il va les étudier et qu’il reste ouvert à la concertation. Chaque fois que nous aurons besoin de lui de ne pas hésiter. 

Dans le memo nous avons énuméré tous les problèmes auxquels le secteur pharmaceutique est confronté, surtout le marché noir. Nous avons évoqué l’aspect des marchés noirs et aussi nos confrères qui se sont battus pour règlementer et réduire le marché noir. Il y a eu des conflits entre nous et certains de nos confrères qui ont obligé à réduire les sociétés grossistes et même pour les pharmaciens professionnels, ce qui n’est pas bon. Nous avons mis cette préoccupation dans notre mémo J’espère que le président du CNRD tiendra compte pour nous rétablir. Nous sommes des privées, nous avons fait des investissements dedans et vouloir supprimer illégalement, arbitrairement ça peut susciter assez de soucis économiques »

Daouda Yansané 

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