A l’initiative de l’ONG Contrôle démocratique et renforcement de la transparence (CODERET), une rencontre d’échanges entre cadres Etatiques et citoyens sur l’information budgétaire. C’est la maison des jeunes du quartier Hafia2, dans la commune de Dixinn qui a servi de cadre à cette rencontre.

Rencontré à cette occasion, le chef comptable de la commune de Dixinn et facilitateur de cet échange, Elhadj Ben Sékou  Danssoko a exprimé toute l’importance de cette rencontre. Selon lui, elle permet de prôner la transparence entre 

« Le sujet était relatif au budget. Comment se fait les recettes et les dépenses, l’exécution du budget et les structures de contrôle au niveau national et au niveau de la basse. On a fait savoir que théoriquement le budget, c’est le budget, mais qu’il y a une différence entre celui de l’Etat et celui de la commune du point de vue recettes et dépenses. 

Nous leur avions dit que les caractéristiques du budget, c’est la même chose : nous avons l’annualité, l’unité, l’universalité et la spécialité des crédits. Nous avons fait connaitre ça aux citoyens à la basse », a-t-il précisé.

D’après lui, les citoyens ont compris le caractère obligatoire de l’impôt, les taxes et aussi son importance. « Ils ont eu beaucoup d’informations sur le droit d’être informé sur l’utilisation de l’argent du contribuable. Nous leur avons dit qu’ils peuvent aller à la commune au niveau local et à l’assemblée au niveau national. La cour des comptes, les sites internet du ministère du budget, du ministère de l’économie et des finances, de l’assemblée nationale, les sites d’informations générales, les radios et télévisions… » 

Répondant à la question d’un journaliste sur la rétention de ces informations par certains responsables des municipalités, il a déclaré qu’il s’agit absolument de la méconnaissance de la loi. « Les responsables au niveau des municipalités doivent savoir qu’ils sont là pour les citoyens et quand ces derniers les demandent des informations, ils doivent les donner. Ils ont droit d’avoir des informations sur la mobilisation et l’utilisation de ces recettes », a-t-il conclu.

Daouda Yansané

624 09 16 30