Le 28 septembre, jour férié par un décret du capitaine Moussa Dadis Camara,  Abdoulaye Chérif Diaby était en route pour Coyah quand il a reçu un appel téléphonique de la directrice de l’hôpital  Donka, l’annonçant l’envoi des blessés par la croix rouge venant du stade.  Lui demandant d’envoyer des ambulances.

Il  renonça à son voyage sur Coyah pour se rendre à Donka où il dit constaté une situation catastrophique avec des blessés partout à même le sol. Des kits d’urgences sanitaires manquaient et il est allé chercher la clef de la pharmacie centrale à Nongo. Il se rendra ensuite au camp pour rendre compte de la situation au président Dadis Camara. Ce dernier l’instruis de faire un devis pour la prise en charge des blessés. Ce qu’il a fait avec un montant d’un milliard 422 millions

Face aux questions du ministère public, l’accusé affirme  que l’hôpital Donka n’a enregistré qu’un seul décès avant d’ajouter que les services techniques de son département lui ont notifié la présence de 57 corps dans les morgues. Il se refuse de tout commentaire sur le nombre de mort

Parlant du rôle qu’il a joué en sa qualité du Ministre de la santé, l’accusé affirme que la commission de restitution des corps avait été mise en place et les corps restitués aux familles à la mosquée Fayçall.  Bien que  le parquet n’était pas satisfait, Abdoulaye Chérif Diaby est resté sur sa ligne

Les avocats de la partie civile ont posé des questions relatives aux militaires qui avaient assignés les hôpitaux,  sur l’enlèvement des corps, des fausses communes ou encore des documents médicaux

En repose à toutes ces questions, Abdoulaye Chérif Diaby dit ne rien savoir. Ce qui fait dire aux avocats qu’il y a légèreté dans ses déclarations ajoutant que quand l’on est entrain de maquiller les choses, il y a toujours des contradictions dans la narration des faits

La partie civile accuse également Abdoulaye Chérif Diaby d’esquiver les questions pour rendre les autres responsables

Les débats se poursuivent et nous y reviendrons