Le moins que l’on puisse dire, c’est que en Guinée, le dialogue se nomme « je t’aime, moi non plus ».

Des  médiatrices de la République aux leaders religieux,  le résultat du dialogue politique est mince, pour ne pas dire que rien n’a été obtenu.

C’est dans cette atmosphère de ni guerre, ni paix autour de la transition que nous venons d’apprendre que les forces vives de Abdoul Sacko, que les mauvaises langues qualifie d’espion sorti de nulle part, mais fabriqué par un certain  Alpha Condé  sont conviées à une nouvelle rencontre par les leaders religieux.

Histoire sans doute de tabler sur les discussions  au  fond, notamment  les conditions ou préalables  posées au Colonel Mamady Doumbouya avec à la clef la  recherche des solutions  pour une décrispation de la crise politique en Guinée.

La rencontre aura lieu lundi 03 avril au centre islamique de Donka, à  partir de 12 H.

Une rencontre à la quelle, doivent prendre  les représentants des forces vives, leaders religieux et naturellement, le Premier ministre qui a en charge, selon la loi de promouvoir le dialogue social en Guinée.

Au nombre des préalables, l’abandon des poursuites judiciaires contre le fils du Président Alpha Condé,  un certain Abdoul Sakho du forum des forces vives, la libération des leaders du Front National pour la Défense de la Constitution de Oumar Sylla et ses compagnons d’infortunes, l’arrivée des poids lourds de l’opposition(Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo), en exil, mais  qui sont visés par des procédures judiciaires comme Air Guinée, entre autre.

Il reste maintenant à savoir si le Colonel Mamady Doumbouya accédera à ces demandes pour permettre à la transition guinéenne de démarrer et entamer le processus d’organisation des élections libres et crédibles.

Ousmane CISSE