Le RPG  arc-en-ciel a tenu  son assemblée générale ce samedi  24 juin 2023. A l’occasion, le secrétaire administratif du RPG, Lansana Komara a déclaré  que les 24 mois de transition signés entre le CNRD et la CEDEAO ne sont plus en train d’être respectés.

 « On n’a même pas besoin de demander de gauche à droite mais, on voit que ce n’est plus à l’ordre du jour. Ça au moins c’est clair. Il faut être aveugle pour ne pas comprendre ça. La CEDEAO avec laquelle ils ont signé cet accord de 24 mois, cette CEDEAO dit nous venons évaluer ce que vous avez fait, les autorités actuelles disent non, attendez d’abord. Nous sommes à cette phase-là. La CEDEAO dit : il paraît que vous avez travaillé. On vient évaluer, on arrive. A quelques jours, ils disent non, attendez d’abord. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ça veut dire que nous ne sommes pas prêts ou bien il y a une mauvaise volonté quelque part. Voilà donc, nous sommes dans cette situation là. Mais restons tranquille, le peuple de Guinée observe très bien et le peuple de Guinée appréciera au moment venu. », a  dit Lansana Komara.

Par rapport à la participation du RPG dans les rencontres des Forces Vives de Guinée, il a dit: « Nous sommes dans les Forces Vives parce que nous voulons la libération des cadres du RPG injustement emprisonnés. La réclamation de leur libération n’a rien de honteux. S’ils ne sont pas coupables, qu’on les libère. Nous voulons le retour à l’ordre constitutionnel. Nous voulons participer au dialogue. Nous avons les mêmes revendications avec certaines coalitions au sein des Forces Vives. Nous nous battrons jusqu’à ce que nos revendications aboutissent. Les préalables, ce sont d’abord la libération de nos camarades injustement emprisonnés. Ensuite, le retour de ceux qui sont en exil, pour qu’on soit ensemble autour de la table avec les autorités actuelles. Donc si nous sommes d’accord sur tous ces points là, on doit aller ensemble pour faire aboutir ces revendications. Voilà pourquoi nous sommes engagés dans les Forces Vives. Il faut que ça soit clair. Ce n’est pas par magie, ce n’est pas par petit malin ou par copinage que nous sommes dans les forces vives, non. Nous y sommes parce que nous avons pour le moment les mêmes revendications. 

 Il faut que nos camarades soient libérés maintenant. Parce que franchement, c’est devenu clair qu’on ne peut plus les garder. Quand tu accuses quelqu’un, tu trouves qu’il n’y a rien, il faut le libérer ».

Alkhaly Condé