Autrefois garant de la stabilité et du retour à l’ordre constitutionnel en Guinée, les responsables de la junte qui ont juré devant Dieu et devant les hommes ont fini par marcher sur leurs promesses. Ils se dédient maintenant. C’est le cas du chef de la junte semble dire que sa promesse n’est pas une montagne à déplacer.
Ainsi, après les membres et proches du Conseil National de la Transition qui viennent de faire un show dans le pays profond avec une constitution de trente ans, certains membres du gouvernement, c’est autour des membres du CNRD de se jeter dans la bataille. Ainsi, Général Amara Camara était en région forestière samedi. il s’est présenté en véritable leader de parti politique. Il est de ma mouvance présidentielle et les leaders politiques, de l’opposition.
Dans une diatribe violente, il a animé une rencontre qui a mobilisé des centaines de personnes où il critique violemment les leaders politiques désormais de l’opposition, puisque lui, il est de la présidence, qui selon lui n’ont pas de programme de société pour la Guinée. Il ne fallait pas être à la places des leaders politiques qui demandent au chef de la junte de respecter ses engagements en vers les guinéens.
Il ne reste plus au Général Amara de dire aux guinéens, le programme de société de son patron pour la Guinée, le chef de la junte, Mamady Doumbouya et ses proches qui de cache -cache veulent sortir à présent du bois.
Cerise sur le gâteau, RFI, la grande Radio mondiale sera aussi demain lundi 18 Novembre au centre culturel Franco-guinéen pour parler de la Guinée, trois ans après le coup d’Etat du 05 septembre 2021. Pour parler officiellement des réussites, avancés et des échecs de la transition.
Une tribune sans doute pour les responsables de la junte de légitimer le chef de la junte, le magnifier pour qu’il soit candidat aux élections.
Le temps reste le meilleur Juge, dit-on, comme nous l’enseigne cette brave Dame Hannah Arendt : « Ce mensonge constant n’a pas pour but de faire croire au peuple un mensonge, mais de s’assurer que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus distinguer la vérité du mensonge ne peut pas distinguer le bien du mal. Et un tel peuple, privé du pouvoir de penser et de juger, est, sans le savoir et sans le vouloir, complètement soumis à la règle de mensonges. Avec un tel peuple, tu peux faire ce que tu veux. »
– Hannah Arendt
(14 octobre 1906 – 4 décembre 1975) historienne et philosophe allemande.
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