Le tribunal de première instance de Kaloum a rendu son verdict dans l’affaire opposant Aliou Bah, président du parti Mouvement Démocratique Libéral (MODEL), à l’État. Poursuivi pour « offense au chef de l’État et diffamation », le leader politique a été reconnu coupable. En conséquence, il a été condamné à une peine de deux ans d’emprisonnement ferme.
Arrêté à la frontière guinéo-sierra-léonaise le 26 décembre dernier, Aliou Bah avait été placé sous mandat de dépôt le 30 décembre. Cette décision de justice suscite des réactions diverses, notamment de la part de ses avocats, qui ont annoncé leur intention de faire appel.
Le dossier, très médiatisé, relance le débat sur la liberté d’expression et les limites imposées aux acteurs politiques dans le pays.
Daouda Yansané