Le gouvernement de la transition, par l’intermédiaire du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a annoncé que tous les mouvements politiques n’ayant pas obtenu une autorisation préalable sont désormais interdits de toute activité, et ce, jusqu’à ce qu’ils se régularisent conformément à la Charte des partis politiques.
Dans un communiqué publié à cet effet, il est précisé que “tous ces mouvements politiques doivent immédiatement cesser leurs activités et soumettre une demande d’autorisation administrative auprès de notre ministère afin d’assurer leur existence légale”.
De plus, le ministre de l’Administration du territoire, Ibrahima Kalil Condé, a appelé “les institutions nationales et internationales ainsi que les partenaires techniques et financiers à suspendre toute collaboration avec les 54 partis politiques actuellement suspendus, et ce, jusqu’au 31 janvier 2025”. Cette mesure fait suite aux conclusions du rapport final sur l’évaluation des partis politiques de 2024. Une nouvelle communication sera publiée après l’expiration de ce délai, précisant les mesures complémentaires.
En ligne avec les déclarations du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, faites lors de son dernier discours à la nation, le ministre Condé a assuré que “les acteurs politiques en situation régulière peuvent continuer leurs activités, celles-ci étant autorisées conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur”.
Daouda Yansané