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Koloma-Port Autonome de Conakry : les travailleurs dans les rues…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce lundi 03 février 2024 a été très tendu dans les rues menant au Port autonome de Conakry entre des travailleurs du port autonome de Conakry affiliés à l’AGEMAP (Association Guinéenne des Entreprises Manutention Portuaire) et les forces de l’ordre.

En cause, une élection pour le renouvellement du bureau syndical de l’AGEMAP qui a failli tourné au vinaigre.

L’élection d’un nouveau secrétaire général avec le sortant qui est à son troisième mandat est contesté.

sa candidature, on te frappe et te brutalise pour te faire sortir. Vous avez vu dans quel aux dernières nouvelles, l’élection n’a pu avoir lieu et l’intervention des forces de défense et de sécurité aura permis d rétablir l’ordre.

Par ailleurs en haute banlieue de Conakry, les travailleurs des chantiers de construction abritant les logements sociaux de Koloma étaient aussi ce lundi 3 Juin 2025 sur leur chantier. Plus de 2.500 ouvriers toutes catégories confondues selon nos informations ont scandé des slogans hostiles aux entreprises qu’ils accusent : « A bas la sous-traitance ».

Le porte-parole Ibrahim Camara a exposé les principales souffrances et révendications du groupe :  «nous subissons et nous risquons nos vies pour travailler ici. Malgré tout, nous n’arrivons pas à satisfaire les besoins de nos enfants et ceux de nos familles respectives par la faute de notre gouvernement sinon nous devons vivre dignement. C’est nous qui construisons des édifices publics : nous avons construit le palais présidentiel, la banque centrale, les plus grandes prisons du pays, le palais des nations, la palais du peuple et aujourd’hui nous sommes en train de construire la cité administrative de Guinée. Nous faisons la grève pour nous faire entendre des autorités parce que nos salaires sont insuffisants pour vivre dignement, parce que nous voulons un avenir meilleur pour nos enfants sans précarité. La grève est notre arme pacifique pour obtenir le respect que nous méritons. Ce que nous demandons ce n’est ni un privilège ni un cadeau ce sont nos droits . Nous demandons aux responsables du pays de nous aider ».

8h de travail pour un salaire de misère, s’offusquent les travailleurs qui  affirment qu’ils travaillent pour trois (3) sociétés: ARE, ITRAGEC et GTI».

Nos efforts pour avoir la version de l’entreprise Arabian Construction Co (ACC) sont restés vains.

 

Ousmane CISSE