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Ultimatum du MATD : quel avenir pour les principaux partis politiques?

Le rapport final de l’évaluation des partis politiques pour l’exercice 2024 a été publié le lundi 28 octobre 2024 en Guinée par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD).

Ce rapport annonçait la dissolution de 53 partis politiques, la suspension de 54 autres et la mise sous observation de 67 partis, en raison de leur irrégularité.

Un ultimatum de trois mois a été accordé à ces partis, dont l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), l’Union des forces républicaines (UFR) et le RPG arc-en-ciel, pour se mettre en règle avant la date limite, sous peine de suspension.

Mais que va faire le MATD après la fin de cet ultimatum ? Que risquent les partis concernés ? Autant de questions qui restent, pour l’instant, sans réponse.

L’échéance fixée a expiré depuis le vendredi 31 janvier 2025 à minuit. Pourtant, 72 heures après, le ministère de l’administration du territoire n’a pas communiqué pour clarifier la situation des partis concernés.

Les partis qui n’ont pas rempli les conditions exigées par la Charte des partis politiques seront-ils suspendus ou pas ? Le MATD leur accordera-t-il un délai supplémentaire ? Rien n’est encore certain.

Pendant que plusieurs formations politiques s’activent à organiser des congrès pour mettre à jour leurs structures et élire de nouveaux dirigeants, les principales formations politiques, comme le RPG arc-en-ciel, l’UFDG et l’UFR, semblent moins préoccupées par les menaces émanant de leur département de tutelle, reléguant ainsi cette question au second plan.

Bien que le délai soit largement dépassé par rapport à l’ultimatum donné par le MATD, l’UFDG, dirigée par l’opposant Cellou Dalein Diallo, a toutefois convoqué son congrès national extraordinaire pour le mois d’avril prochain.

De son côté, l’ancien parti au pouvoir, dirigé jusque-là par Alpha Condé, affirme que l’organisation d’un congrès relève d’une question interne au parti, tandis que l’UFR de Sidya Touré entretient le flou autour de ce sujet.

Désormais, tous les regards sont tournés vers le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.

Source: www.guinee360.com