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Campagne électorale de Bah Oury : l’ancien vice-président de l’UFDG laminé par ses anciens alliés

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réalité, il n’est pas bon d’être à la place du chef du gouvernement guinéen. Tenaillé qu’il est entre deux feux.

Primo, il est contesté par ses propres Ministres qui l’on abandonné presque seul dans son immersion gouvernementale.

Secondo, l’affaire de la candidature du chef de la junte qui avait juré sur tous les Dieux qu’il ne sera pas candidat à aucune élection et le parallèle fait avec capitaine Moussa Dadis Camara. Bah Oury au moment des faits était le Président de la Commission d’organisation de la manifestation du stade du 28 septembre qui a fait plus de 156 morts, selon les Nations-Unies. Pourtant, il est en train de faire la promotion du chef de la junte nommé Mamady Doumbouya. Ce qu’il avait refusé pour Dadis Camara. La comparaison est faite également avec le drame du stade de Nzérékoré qui a fait officiellement 56 morts, mais plus de 140 morts selon les organisations de défense des droits de l’homme.

Tierso, les politiques ne font pas cadeau, mais alors pas du tout cadeau au Premier Ministre. Ainsi, ce samedi 15 février 2025, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire au siège national.

 Les anciens alliés de Bah Oury, puisqu’il est le Fondateur de l’UFDG, notamment Kalémodou Yansané, vice-président chargé des questions économiques, a sévèrement critiqué la création des mouvements de soutien ou des activités superficielles, tels que les tournois de football, non pas par passion ou engagement, mais comme moyen de subsistance.

Il n’a pas oublié les autorités qui ont mis l’argent facile du contribuable guinéen à la disposition de la jeunesse

 « J’ai pitié de vous, les jeunes. Vous faites face à d’immenses défis. Parmi lesquels le manque d’accès à des formations professionnelles de qualité, l’absence d’opportunités économiques et, pour certains, l’obligation de quitter leur famille pour chercher ailleurs des conditions de vie meilleures.

Malheureusement, à l’étranger, vous êtes souvent stigmatisés, perçus comme des porteurs de pauvreté, de malheur ou même de criminalité.

Aujourd’hui, ce ne sont pas toujours les plus compétents ou les plus méritants qui occupent des postes importants. Cette réalité pousse de nombreux jeunes à se tourner vers des solutions faciles voire risquées, dans l’espoir de gagner rapidement de l’argent. Ils misent sur des flatteries, des éloges ou des réseaux de complaisance plutôt que sur leurs propres compétences et leur travail. »
Je prie pour que la jeunesse guinéenne se libère de ce piège et retrouve le chemin de la dignité par le travail. Il est crucial que seuls les méritants soient récompensés. Si nous continuons à ignorer cette valeur essentielle, nous risquons de voir de plus en plus de jeunes se tourner vers des emplois précaires ou dangereux, faute de perspectives. La Guinée a besoin d’une jeunesse ambitieuse, formée et récompensée pour ses efforts. »

Mohamed SOUMAH