Un célèbre contemporain affirmait que parler différemment, analyser autrement, agir séparément n’est pas le chemin le plus court pour briller.
Un autre dans la même lancée en la personne de Dalida chantait en ces termes : « Un Ministre c’est fait pour poser des actes !Et non des …Paroles, paroles, paroles, paroles, paroles encore et encore des paroles que tu sèmes au vent; Encore des mots toujours des mots; les mêmes mots; Rien que des mots… ».
Ministres, Secrétaires généraux et hauts cadres ont déserté depuis des semaines les bureaux pour se lancer à la conquête du pays.
Les dirigeants de la Guinée sous la transition du Général autoproclamé Mamady Doumbouya ne semble pas avoir compris ces assertions pour le plus grand bonheur des Guinéens.
La Guinée est dirigée avec force. Il suffit simplement de sortir le nez dans les rues pour voir l’armada, des chars et autres arme de guerre comme si la Guinée était un pays en guerre. Que dire des personnes disparues et ceux qui ne sont plus en vie.
Une fois la nuit tombée, les rues sont prises par des armes de combat qui sont postés dans chaque rue et ruelles.
Les automobilistes en direction du centre-ville de Kaloum qui abrite la Présidence de la République sont systématiquement fouillés, d’autres refoulés sans aucune autre forme de procès.
Pour ce qui est de la cherté de la vie, elle se passe de tout commentaire. Les projets et programmes de développement ont foutu le camp. L’argent a besoin de tranquillité, dit-on. Conséquence du chômage et les conditions de vie précaire….
En attendant, le fameux projet et programme Simandou 2040 ne convainc personne, même ses géniteurs.
Avec le battage médiatique, les gens se demandent s’il faut à présent attendre 2040 pour vivre décemment des nombreuses ressources minières, halieutiques, forestières et agricoles dont regorge la Guinée.
Les nouveaux maîtres de la Guinée, assoiffés de pouvoir mais surtout d’argent, ont tous leurs familles (épouses et enfants) à l’étranger.
Les Guinéens restés au pays doivent se débrouiller comme ils peuvent à la recherche du quotidien de plus en plus introuvable.
Ils sont alors nombreux les Guinéens après trois ans de mariage (05 septembre 2021-février 2025) qui se demandent où est bien passé l’Amour que Mamady Doumbouya avait déclaré pour la Guinée et les Guinéens à la prise du pouvoir.
Toutefois, pour les bonnes consciences, Mahatma Ghandi avait bien noté : « Je sais que la non-violence est infiniment plus grande que la violence elle-même. Mais s’abstenir de punir n’a de sens que lorsqu’il existe le pouvoir de punir. Cent mille Anglais ne sauraient effrayer Trois cent millions d’Indiens »
Mohamed SOUMAH