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Bah Oury sur l’arrivée de Dalein à l’UFDG : ‘’il apparaissait comme un réformateur, capable de rassembler au-delà d’une communauté’’

En conférence de presse ce mercredi 5 février, le Premier ministre Bah Oury a affirmé que tout au long de son combat politique, il n’a pas mis en avant ses ambitions personnelles. Rappelant avoir fondé l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), il déclare cédé la tête du parti au doyen Bâ Mamadou qui, selon lui, incarnait une vision et d’une légitimité.

‘’Ma vie politique, je n’ai pas mis en avant mon ambition personnelle. J’ai créé un parti, l’UFDG. Dans un premier temps, en 2002, j’ai estimé que le doyen Bâ Mamadou ne devait pas être rejeté à la poubelle, parce qu’il incarnait une vision, une aspiration. Il avait une réelle représentativité et une légitimité. J’ai estimé, avec les camarades de l’époque, qu’il fallait récupérer cette valeur pour la mettre sur un piédestal pour faire profiter l’institution politique son apport. En 2006, il y a eu des bouleversements’’, a-t-il expliqué.
Il a rappelé par la suite comment l’actuel président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, en a pris les rênes du parti. ‘’En 2008, si ma mémoire est bonne, nous avons estimé qu’un ancien Premier ministre du général Lansana Conté, qui apparaissait à l’époque comme un réformateur, quelqu’un capable de rassembler au-delà d’une communauté, était une valeur à ne pas mettre de côté. Nous lui avons fait des propositions. C’est comme ça que M. Cellou Dalein Diallo est devenu président du parti. Parce qu’à l’époque, j’estimais qu’il fallait tirer profit de cette expérience pour aller plus loin. Nous avons fait ce qu’il fallait faire sans mettre en avant notre propre personne’’, a-t-il souligné devant la presse.
Aujourd’hui Premier ministre, l’ancien vice-président de l’UFDG affirme qu’il est dans une ‘’posture beaucoup plus privilégiée que par le passé, puisque j’ai été nommé par le président de la République, qui a estimé que nous devions avancer ensemble. Le travail que nous accomplissons est un travail qui m’honore et qui reflète fondamentalement mes convictions depuis des décennies et des décennies. Nous continuons sur ce chemin’’.
Il reste plus que jamais convaincu qu’avec ‘’l’aide de Dieu, pour le pays et pour la population guinéenne, nous ferons le maximum pour que, dans un avenir proche, la Guinée devienne ce qu’elle aurait dû être depuis le début : la locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest.
Des chantiers sont engagés. Le projet Simandou est en cours. D’autres projets seront également lancés dans ce sens’’.
Lu sur un mur