Guinée: le RPG-AEC et l’UFR suspendus( résultats de l’évaluation des partispolitiques)
ChatGPT a dit : le RPG-AEC et l’UFR parmi les partis suspendus
L’information vient de tomber. Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), à travers la Direction nationale des affaires politiques et de l’administration électorale, a rendu publics les résultats définitifs de l’évaluation des partis politiques en Guinée.
À l’issue de cet exercice, plusieurs formations politiques se sont vu infliger une suspension pour une durée de 90 jours. Parmi elles figurent des partis majeurs comme le Rassemblement du Peuple de Guinée – Arc-en-ciel (RPG-AEC) et l’Union des Forces Républicaines (UFR), aux côtés d’autres structures politiques de différentes sensibilités.
Une liste de partis suspendus étoffée
Les partis concernés incluent notamment l’Alliance des Démocrates Indépendants Écologistes de Guinée (ADIEG), l’Alliance des Forces pour le Changement (AFC), l’Alliance Nationale pour le Progrès (ANP), l’Alliance pour le Changement et la Démocratie (ACD), ainsi que plusieurs autres formations telles que les Forces Patriotiques pour la Démocratie et le Développement (FPDD), le Front National pour le Développement (FND), Guinée pour la Démocratie et l’Équilibre (GDE) et le Mouvement pour la Solidarité et le Développement (MSD).
Le Parti de l’Unité et du Progrès (PUP), le Parti des Écologistes Guinéens (PEG), le Parti Socialiste (PS) et le Rassemblement pour la Paix et le Développement (RPD) figurent également sur cette liste, portant à plusieurs dizaines le nombre total de partis suspendus.
Une interdiction temporaire d’activités
Durant cette période de 90 jours, les partis sanctionnés sont interdits de mener toute activité politique. Cette suspension vise à leur permettre de régulariser les manquements constatés par les autorités. Aucun détail supplémentaire n’a été donné sur la nature des infractions ayant conduit à ces suspensions, mais cette décision s’inscrit dans le cadre d’un processus de mise en conformité des partis politiques avec les exigences légales en vigueur.
L’annonce de ces suspensions intervient dans un contexte politique marqué par des tensions entre les autorités de transition et plusieurs formations politiques. Certains partis pourraient contester cette décision et chercher à négocier un allègement des sanctions.
Affaire à suivre.
Daouda Yansané