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FNDC : la Guinée condamnée par la Cour de Justice de la CEDEAO au paiement d’une forte somme…

La Cour de Justice de la CEDEAO a rendu son verdict dans l’affaire opposant les membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) à l’État guinéen.

L’État guinéen qui est accusé ces dernières années par les défenseurs des droits de l’homme a été reconnu coupable de violations des droits de l’Homme.

Pour la répression, l’Etat guinéen a été condamné à verser 5 000 000 FCFA aux victimes que sont : Abdourahamane Sanoh ancien coordonnateur du Front National pour la Défense de la Constitution, Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, Abdoulaye Oumou Sow, Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Ibrahima Kalil Keïta, Cheick Badra Koné, Mamadou Baïlo Barry, Alpha Soumah alias Bill de Sam, tous membres du FNDC coté activiste de la société et coté politique.

Pour rappel, l’affaire remonte à la première manifestation annoncée par le FNDC le 12 octobre 2019, pour s’opposer à un éventuel troisième mandat du président Alpha Condé.

Ce jour de manifestation, plusieurs responsables et militants de l’opposition et du FNDC ont été arrêtés. Le Tribunal de première instance de Dixinn avait condamné Abdourahmane Sanoh à un an de prison, tandis que Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, Élie Kamano, Badara Koné et Mamadou Baïllo Barry écopaient chacun de six mois de détention.

Cette manifestation pour rappel avait causé la mort de neuf personnes, selon le gouvernement, et  plus de dix, d’après le FNDC.

Seulement voilà, ce verdict intervient alors que le coordinateur du mouvement et plusieurs activistes de la société civile et du monde politique sont soient disparus ou en prison en Guinée.

 

Mohamed SOUMAH