En Guinée faute de politique de transport fiable depuis pratiquement une vingtaine année, se déplacer aussi bien dans la capitale Conakry que dans le pays profond relève d’un véritable parcours de combattant.
Avec des motos pour la plupart venant de la Chine communément appelée à la « chinoiserie », le métier de moto taxi a fait son apparition en Guinée.
Ils sont nombreux des commerçants ou les nantis à acheter des motos pour donner aux jeunes afin de pratiquer ce métier moyennant des montants qui varie entre 30.000 GNF et 50.000 GNF selon les zones et les villes.
Avec certes des conséquences puisque les motos taxi sont impliqués dans plusieurs cas d’accidents parfois mortelles sans compter des cas d’accidents de la circulation.
Le Ministre de la sécurité sans trouver quelque chose de mieux s’intéresse tout de même au secteur. Mais comment ?
Dans un communiqué, le Ministre Bachir Diallo ne s’intéresse qu’au mode vestimentaire des conducteurs, pas plus.
Le ministère de la sécurité et de la protection civile à travers la direction générale de la police interdit désormais aux conducteurs de motos Taxi le port de cagoule pour masquer leur visage.
Alors que dans la circulation, il n’est pas rare de croiser des policiers s’en prendre violemment aux conducteurs de moto taxi. Avec des tracasseries, parfois les passagers des moto taxi se mêlent également dans les discussions et autres bagarres pour défendre leurs conducteurs.
Quoi qu’il en soit faute de politique de développement dans le domaine des transports en Guinée, les moto taxi constituent une aubaine pour les guinéens qui en ont les moyens.
Le gouvernement de Bah Oury reste au stade des discours. Pauvre Guinée.
Mohamed SOUMAH