Le chef de file de l’opposition en compagnie de milliers de personnes a conduit lundi, les quatre victimes tuées lors des dernières manifestations politiques au cimetière de Bambeto, en haute banlieue de Conakry.
Devant une marée humaine, Mamadou Cellou Diallo a estimé que depuis 2011, date de prise de fonction du président Alpha Condé, 94 personnes ont trouvé la mort dans des manifestations politiques.
Le patron de l’UFDG accuse la police de faire un usage disproportionné de la force en tirant sur les manifestants.
Ce n’est pas la seule accusation puisque Cellou accuse également le président Alpha Condé et son régime d’être des investigateurs des meurtres et violences sur ses militants, le long de l’Axe.
Plus loin, dénonçant le fait que des enquêtes sont toujours ouvertes, mais jamais de suite pour rendre justice aux victimes et ayants droit, le chef de file de l’opposition guinéenne a réclamé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur la mort des 94 personnes.
Cette annonce de Mamadou Cellou Diallo intervient au moment où la justice guinéenne est accusée par son parti d’être partiale.
D’ailleurs, un des lieutenants du chef de file de l’opposition est allé plus loin. Ousmane Gaoual Diallo, puisqu’il s’agit de lui a purement et simplement demandé à l’opposition d’exiger le départ du Procureur de la République Près le Tribunal de première Instance de Dixinn.
Siddy Souleymane N’diaye qui gère les dossiers relevant de la commune de Ratoma où les meurtres et autres violences se produisent régulièrement lors des manifestations politiques.

Mohamed Soumah