La  semaine dernière un brigand nommé Junior, en état d’ivresse, a été percuté par un véhicule sur l’Autoroute Fidel Castro et a trouvé la mort sur place.

Les amis de Junior brûleront le véhicule après la fuite du chauffeur qui aurait donné la mort à un des leurs.

 

 

 

Et depuis ce jour, ces derniers ne cessent de semer la terreur au sein du quartier Gbessia, dans la commune de Matoto.

Selon nos informations, Junior connu pour sa réputation dans les opérations de brigandage, collaborait avec des hommes en uniforme qui le libéraient après chaque arrestation.

« Junior était un militaire et non un bandit comme racontent les gens. Il profitait seulement des situations de crise pour se faire des sous. Ses amis eux, répliquent parce que le meneur des opérations de gangs est parti pour l’éternité » ; rapportent nos sources d’information.

Pour mémoire, ce n’est pas la première fois qu’un militaire soit cité dans des opérations sales par des citoyens souvent victimes de menaces de mort.

Et souvent, les forces de sécurité n’agissent qu’à la dernière minute. Ce qui inquiète de plus, les habitants de Gbessia subissent la loi des gangs qui sont déterminés à venger leur ami junior, mort dans un accident de la circulation.

Si cela s’avère, à quoi aurait servi la réforme de l’Armée qu’on veut républicaine ? Cette campagne était-elle un fond de commerce pour les autorités militaires qui ont toujours du mal à assainir le corps armé ?

 

 

 

Sannou Camara

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