Le pont de Kaka situé sur la nationale numéro 1 Coyah-Kindia est depuis un certain temps devenue un véritable casse-tête pour usagers de la  route avec son cortège de malheur. Jamais il ne se passe un seul jour sans que des familles ne soient endeuillées ou victime de ce pont de Kaka.

 

 Et vu la gravité de la situation qui avait pris des proportions inquiétantes, l’empire du soleil levant, nous voulons nommer le Japon a décidé de reconstruire ce pont.

La cérémonie de signature du contrat de réalisation a eu lieu mercredi à Conakry entre le Ministre d’Etat chargé des travaux publics et des transports el hadj Bah Ousmane  entouré de son homologue de la coopération internationale, Koutoub Moustapha Sanoh et l’ambassadeur du Japon en Guinée.

Le coût global de la réalisation de l’infrastructure s’élève à environs 80 milliards de GNF. Les travaux seront exécutés par  une entreprise Japonaise. Ce qui permettra aux usagers de cette route nationale qui  relie Conakry à la Guinée  profonde de se doter désormais d’un pont moderne avec toute la logistique requise.

A propos, le moins que l’on puise dire, c’est qu’il y a un manque criard d’infrastructures en Guinée surtout les plans ou presque, notamment routières. Ainsi,  depuis sa prise de fonction en janvier 2011, la réalisation des infrastructures routières est en passe de devenir  le cheval de bataille du Ministre d’Etat chargé des travaux publics et des transports.

Bah Ousmane puisqu’il s’agit de lui est rentré la semaine dernière de la moyenne Guinée où il a de nouveau évalué la réalisation de la route internationale Labé-Sénégal.

Au paravent,il avait lancé les travaux de réalisation de deux autres lots. Le premier qui part de la localité de Dabompa en haute banlieue de Conakry au km36 et le second  qui partira du km36 au centre de la préfecture de Coyah.

Les deux parties de la route nationale sont en dégradation très poussée. Sur une distance à peine de 25 km, les voitures mettent plusieurs heures pour parcourir avec tout les risques du monde. En cette période de grande pluie, les risques d’accident de circulation sont à craindre, confie un chauffeur.

En, fin il faut dire que le réseau routier guinéen est vétuste même dans la capitale Conakry et  se trouve dans un piteux état. Comme pour dire que Bah Ousmane ne doit pas dormir sur ses lauriers.

 

Ousmane Cissé