Au cours d’une conférence de presse tenue  lundi, les membres du comité de soutient à Mouctar Bah ont fait le compte rendue des différentes démarches entreprises par le comité au près des autorités autour de l’affaire de Mouctar Bah, correspondant historique de RFI en Guinée.

Mais depuis, Mouctar Bah qui est avant tout un guinéen est devenue personne non gratta avec la bénédiction du président Alpha Condé. Selon le comité de soutien, l’affaire n’est pas un problème juridique mais un problème d’humeur.
 D’entrée, Moussa Iboun Conté, a indiqué qu’ils ont tapés à plusieurs portes pour connaitre de quoi reproche-t-on à Mouctar Bah. Dans ses explications M. Conté a dénoncé l’attitude de la  Présidente du Conseil National de la Communication, Martine Condé face au dossier. « Nous avons rencontré le CNC en tant que organe de régulation pour connaitre le nerf du problème de Mouctar Bah. Mais toutes les informations que Mme Martine nous a donné, nous sommes resté sur notre fin parce qu’elle a dit ce qu’on reproche à Mouctar Bah dépasse son entendement. Et elle nous a renvoyé vers le ministre de la communication que ce le dernier qui gère le dossier», indique-t-il.
 Pour Iboun Conté, ce qu’on reproche à Mouctar Bah n’est pas fondée du point de vue de la loi parce que pour lui il ne s’agit même pas de validation, mais plutôt de renouvellement de l’accréditions. Avant de souligner que c’est le Président de la République Alpha Condé qui tient le problème de Mouctar. Et il veut que Mouctar Bah soit sanctionné. « Lors que nous avons rencontré Martine, elle a indiqué que Mouctar Bah fait des reportages et souvent ces reportages ne sont pas vérifiés. Et ces informations ternissent l’image des institutions de la république, du Président de la République et de sont gouvernement », relate-t-il.
 Plus loin, M. Conté a demandé la mobilisation des tous les journalistes guinéens pour défendre la liberté de la presse et en particulier pour le rétablissement de Mouctar Bah dans son droit. « Nous allons continuer notre combat au près du pouvoir public, et nous vous demandons de vous mobiliser pour que Mouctar Bah soit rétablie dans ses droits de correspondant n°1 et historique de  RFI en Guinée », lance Iboun.
Avant d’ajouter « Il ya une sorte de black out sur la Guinée. RFI et la France 24 ne couvrent plus  la Guinée, il ya une solidarité de ce côté-là. Il faut qu’on instaure cet exemple là à l’intérieur pour qu’on soit solidaire », exhorte Iboun à ses confrères.   
 De son côté  Roby a dit que suite aux différentes rencontres, il ressort que le cas Mouctar Bah est un problème d’humeur. « L’affaire Mouctar Bah n’est pas un problème juridique. C’est un problème d’humeur. Parce que les autorités actuelles n’aiment pas la manière impartiale correcte et rigoriste dont Mouctar Bah traite l’information. C’est ce qui gène le pouvoir public », soutient Roby.
 Avant de dénoncer le refus obtempéré de certaines autorités dont entre autres Kiridi Bangoura, Rachid Diaye respectivement ministres conseillé à la communication du Président de la République et ministre secrétaire générale à la présidence de recevoir ce comité pour discuter le cas de Mouctar Bah.
 Une pétition est déjà en ligne pour que Mouctar Bah soit rétabli dans ses droits.
Guineelive