Le très controversé Ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique continue de parler comme par le passé. Il dit presque de tout et de rien.
Ibrahima Kourouma puisqu’il s’agit de lui est plein dans les préparatifs des examens nationaux annoncés pour le 21 juillet prochain.
Mais en un mot comme en mille, il faut dire que le Ministre Kourouma n’a pas tiré les leçons de ce qu’il est désormais convenu d’appeler le fiasco aux examens nationaux.
Depuis qu’il est à la tête de ce département il y a cinq ans, l’école guinéenne a perdu sa noblesse au point que les examens nationaux de l’année dernière resteront à jamais gravés dans la mémoire collective. Avec des sujets qui se retrouvaient sur les différents marchés de Conakry comme du petit pain à vendre.
Le fameux slogan de « tolérance zéro », instauré par Rougui Barry en 2009 est plein dans les discours. Ibrahima Kourouma n’a pas trouvé mieux que de copier Rougui Barry sans suivre le travail de cette dernière.
Dans ses discours, il n y a rien de pédagogique. Ce sont en quelque sorte des menaces à l’encontre des élèves et établissements scolaires.
Dans son acharnement, Ibrahima Kourouma ne se rappel nullement des promesses faites l’année dernière de situer les responsabilités dans la fuite des sujets avec des cadres véreux qui sont responsables des fuites de sujets aux examens nationaux.
Par contre,sa satisfaction avec les résultats obtenus est grande. Mon œil !
Pourtant, Ibrahima Kourouma est considéré par les cadres de l’éducation nationale, enseignants et professeurs comme le plus médiocre des Ministres de l’éducation du pays. Ce n’est pas grave puisque il ne cesse de mobiliser des électeurs dans le milieu pour la réélection du président Alpha Condé, ironisent des observateurs.
Mais puisque tout est rose selon Ibrahima Kourouma, il ne reste plus qu’à attendre le déroulement des examens nationaux.
Mohamed Soumah