Le président de l’UFR, union des forces républicaines, ci-devant partisan de la candidature unique de l’opposition était récemment l’invité de nos confrères de RFI.
Parlant de la question à l’origine de la brouille entre le chef de file de l’opposition et son ancien allié du second tour de la présidentielle de 2010, Sidya Touré a été on ne peut très clair. Au cas où il y aura un second tour, le patron de l’UFR souhaite y être et ne fera alliance ni avec l’UFDG de Mamadou Cellou Diallo encore moins avec le président Alpha Condé. Sur la même question, Sidya affirme que c’est un autre parti politique qui s’alliera à son parti pour la conquête du palais Sékhoutouréyah.
A la question de savoir pourquoi il voudrait faire cavalier seul, Sidya Touré marque son refus de s’allier avec un notre parti pour tout simplement reprendre sa liberté. « Nous, nous restons un parti transversal dans notre pays. Si la question d’alliance se poserait, je pense bien c’est un autre parti qui viendrait s’ajouter à l’UFR pour devenir le nouveau locataire du palais Sékhoutouréyah », a insisté le président de l’UFR ».
Pour l’heure, la troisième force politique du pays affirme être à la recherche « d’un consensus national qui éviterait à la Guinée de sombrer dans cette opposition communautariste que nous déplorons tous ».
L’autre problème abordé par l’invité de RFI, c’est bien la commission électorale nationale indépendante et le fichier électoral. « Nous venons de constater que un million trois cent mille guinéens viennent d’être inscris sur la liste électorale ». Dans ce nombre, M.Touré regrette que « 50% pratiquement viennent de la même région, la haute Guinée. Cela est totalement contraire au schéma de la population guinéenne ».
Le président de la CENI Bakary Fofana et les commissaires qui composent l’institution n’ont qu’à beau parler, ils ne convaincront pas Sidya Touré au sujet de la population électorale de la haute Guinée.
Naby Camara