Le régime du président Alpha Condé a fait de la création de l’emploi son cheval de bataille. C’est dans ce cadre que des concours ont été lancés au niveau notamment du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Ainsi en 2012, plus de 4 000 policiers avaient été recrutés. En attente de leur formation, ces policiers avaient commencé à percevoir leur salaire. Mais le besoin se faisant sentir, l’Etat a de nouveau décidé de recruter de nouveau. Or, il se trouve que dans les dossiers fournis par des candidats, nombreux sont des diplômes falsifiés. C’est du moins ce qu’à déclarer jeudi le Ministre de la Fonction Publique, Sékou Kourouma au cours d’une conférence de presse.

A ce niveau, une commission a été mise sur pied pour contrôler les diplômes présentés au niveau des universités et institutions d’enseignement supérieur du pays.

Au niveau du Ministère de la sécurité, on apprend que désormais, la paye des 4000 nouveaux recrus se fera sur contrôle. Le candidat admis qui viendra percevoir son salaire doit impérativement venir avec ses dossiers au complet. Il sera alors confronté aux questions pour savoir si effectivement, le diplôme reflète la réalité.

Au niveau du Ministère de la santé, là également des faux diplômes sont nombreux puisqu’il a fallu passer aux peignes fins tous les diplômes pour tirer le vrai de l’ivraie avant de programmer le concours pour le 16 septembre.

A propos, il faut dire que c’est un secret de polichinelle en Guinée. Pour avoir un diplôme supérieur ou tout autre document, il faut avoir de l’argent. Entre 500 et 1 000 000, vous avez le document    désiré.

Dossier à suivre

 

Naby Camara