Au mois de mars dernier, un présumé voleur a été torturé à Kakimbo en haute banlieue de Conakry pour extorquer une information sur la cache des fusils de guerre.

Chose promise, chose due. Le gouvernement guinéen avait promis de sévir contre les auteurs de la vidéo  de torture d’un présumé bandit. C’est désormais chose faite puisque une dizaine de policiers sont suspendus de leur fonction. Ils sont tous des agents de la brigade anti-criminalité de Kakimbo en haute banlieue de Conakry. Ils sont accusés d’avoir exercés sur un détenu des traitements inhumain et dégradant. Ces images publiées sur les réseaux sociaux ont tout naturellement choqué l’opinion nationale et internationale et mettent en exergues le mode de travail de la police guinéenne qui extorque des aveux aux prisonniers avec des méthodes d’un autre âge.

Des enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités et punir les auteurs à la hauteur de leur forfaiture.

 

Naby Camara