Le gouverneur de la ville de Conakry, général Mathurin Bangoura était au tribunal de première instance de Kaloum ce mercredi pour répondre des chefs d’accusations des femmes de l’opposition républicaine. Il est accusé avec plusieurs policiers par les femmes de l’UFDG, principal parti d’opposition en Guinée de «violences physiques, menaces, coups et abus d’autorité » lors de la manifestation des femmes de l’opposition.
Le procès qui a démarré la semaine dernière a d’abord fixé la caution et ce mercredi, les débats ont été ouverts.
Tout d’abord, les avocats du général Mathurin ont demandé l’annulation du procès pour vis de procédure. Au motif que les femmes de l’opposition républicaine ne sont pas une entité sociale et visible.
Mais le juge du tribunal de première instance de Kaloum a estimé que les femmes de l’opposition républicaine constituent bien une entité connue et visible. En cas de problème selon le juge, la justice sait à qui s’adresser.
Par ailleurs, il le tribunal de première instance de Kaloum à travers le juge a ordonné la jonction des procédures. Autrement, le général Mathurin Bangoura et les policiers seront tous poursuivis pour les mêmes motifs : violences physiques, menaces, coups et abus d’autorité.
Les audiences ont été reportées pour le 15 juin prochain.
A propos des gouverneurs, il faut dire que Mathurin Bangoura n’est pas le premier appelé à la barre. Feu Soriba Sorel Camara avait aussi été trimballé en justice par des organisations de défense des droits humains par le passé pour des motifs similaires.
Almamy Kalla CONTE
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