L’atelier de formation des  officiers de police judiciaire et des magistrats sur  la lutte contre les violences basées sur le genre, initié par le haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme a pris fin ce vendre 29 juillet 2016.

Après trois jours d’intenses travaux, les soixante dix participants se sont réjouis du déroulement et des thèmes étudiés durant cette formation.

Maitre Bamba, a au nom des participants salué à juste valeure la tenue de cette formation à l’encontre des OPJ et des magistrats du ressort de la région de Conakry.

« c’est un honneur pour moi de remercier les organisateurs de cet atelier à savoir le haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme et la policlinique internationale pour le renforcement de nos capacité en matière de lutte contre les violences basées sur le genre dans notre pays et dans le strict respect des droits de l’homme.

Nous souhaitons que les résultats enrichissant de ces travaux soient exploité  à leur juste titre  dans nos structures respectives en vue d’une lutte efficace contre les violences basées sur le genre dans le strict respect des droits de l’homme.

Sur les recommandations faites par les  participants, il a dit :« A l’endroit des organisateurs de cet  atelier (le haut commissariat des nations unies au droit de l’homme et la policlinique internationale ), la démultiplication de ces genres de rencontres qui s’inscrivent dans le cadre de la protection des droits des personnes vulnérables en générale et des victimes de violence basées sur le genre en particulier.

A l’endroit des autorités judiciaires et para judiciaires, de faire souvent recours aux médecins légistes, aux psychiatres et autres experts en vue d’être éclairé  sur des questions techniques dans le cadre de la conduite des procédures judiciaires en matière de violence basée sur le genre.

Aux autorités guinéennes, notamment le ministère de la justice, de faire en sorte que la Guinée soit pays  membre du code CIMA…. », a-t-il souhaité

Pour sa part, Pr Hassan Bah, a mentionné que durant ces trois jours des thèmes comme la problématique du viol, l’interprétation des rapports médicaux légaux et  la corrélation entre ces rapports et les décisions de justice ont été abordés. « C’es travaux nous ont permis de constater les faiblesses et les acquis dans la lutte contre les violences basées sur le genre ».

Daouda Yansané

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