Le conseil supérieur de la magistrature, autorité disciplinaire à l’encontre des magistrats pour une justice équitable pour tous a animé ce jeudi une conférence de presse. Il  était question de lancer officiellement son site internet et de parler de la session disciplinaire qui s’est déroulée du 21 février au 2 mars dernier.

Le patron de cette institution a déclaré que le conseil supérieur de la magistrature a pour rôle de lorgner sur le travail des magistrats qui posent des actes qu’ils n’ont pas justifiés en tant que magistrat et qui porte préjudice à un citoyen. Des magistrats se verront alors infligés des sanctions disciplinaires en sortant de leur office normal.

Des sanctions vont des blâmes, avertissements, rétrogradation de grade  à la radiation pure et simple.

Pour l’occasion, le secrétaire exécutif du conseil supérieur de la magistrature, Amadou Sylla  est monté au créneau pour dénoncer la prolifération des plaintes contre les magistrats auprès du conseil supérieur de la magistrature : « en deux ans d’existence, nous avons reçu 47 plaintes disciplinaires contre moins de 25 plaintes pour le conseil supérieur de la magistrature du Sénégal au cours des vingt dernières années ».

Face à cette prolifération de plaintes, Amadou Sylla admet que les magistrats qui ne feront pas correctement leur travail se verront infliger des sanctions disciplinaires allant jusqu’à la radiation. Toutefois, il explique la situation par le fait que ce sont des avocats qui incite les citoyens à porter plainte  pour instrumentaliser le conseil supérieur de la magistrature.

Dans les prochaines années, le conseil supérieur de la magistrature compte donner la possibilité aux magistrats qui se verront diffamés de porter plainte contre les citoyens instrumentalisés par les avocats.

 

Almamy Kalla CONTE

 

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