Dans la conférence donnée animée lundi au département de l’éducation nationale, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Général Boureima Condé avait donné le ton. A la réunion de crise qui s’est tenue à la primature sous la présidence du Premier Ministre, Mamady Youla,  la décision a été prise de renforcer la sécurité autour de 16 écoles de la capitale, jugée sensibles et très peuplé.

Alors pour lier l’utile à l’agréable, les populations de Conakry se sont réveillées ce matin avec une forte présence policière et de gendarmes dans les points jugés stratégiques et bouillant de la capitale.

Dans les rues de Conakry, pas l’ombre d’élèves. Les violences du lundi qui ont occasionné un mort, des blessés, un cas de viol et destructions de boutiques magasins, voitures et biens publics et privés, ont sans doute décourager les parents d’élèves à envoyer leurs enfant à l’école.

Par ailleurs, il est certes très difficile de mesurer ce matin l’impact des mises en garde des quatre Ministre de l’éducation nationale sur les grévistes, avec à leur tête, Aboubacar Soumah. La seule certitude, c’est qu’élèves et enseignants sont de nouveau restés à la maison ce mardi. Les écoles sont désertes et fermées, par manque d’enseignants.

Il est alors à se demander,  jusqu’à quand le déni de grève  soutenu par le gouvernement va prospérer.

 

Almamy Kalla CONTE

 

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