La grève déclenchée le 13 novembre dernier perdure toujours dans le pays. Le syndicaliste qui a lancé le mot d’ordre de grève est considéré comme personne non gratta par le président Alpha Condé et son régime.

Conséquence, les enseignants ne sont toujours pas en classe, puisque les syndicalistes qualifié de « bleu » qui ont appelé à la reprise des cours ne représentent presque rien. Ils sont accusés à tort ou à raison d’être manipulés par le président Alpha Condé avec des espèces sonnantes et trébuchantes.

C’est dans ce dialogue de sourd que 7 centrales syndicales dont   la COSATREG, ONSLG, la CGSL, UGTG, UDTG-CGFOG ont  apporté  leur soutien inconditionnel à Aboubacar Soumah.

C’est dans une déclaration publié  dimanche 4 décembre 2017, au siège de la COSATREG de Yamoussa Touré à Kénien.

Dans cette déclaration lue par El hadj Mamadou Saliou Diallo, l’unité d’action syndicale je cite «  condamne les propos du Ministre de la Justice, garde des Sceaux, du Ministre du Travail et de l’Emploi, du Ministre de l’Education nationale, ainsi que les contres vérités du député Amadou Damaro Camara ».

Dans le même ordre d’idée, les syndicalistes ont  protesté contre la mise à prix de la tête du syndicaliste, Aboubacar Soumah, au mépris de toutes les règles démocratiques, pouvait-on lire dans le communiqué.

Par ailleurs, les structures syndicales citées plus haut  condamnent le « mutisme du Premier Ministre, Mamady Youla dans la gestion de la crise et les sorties médiatiques du président Alpha Condé.

Pour rappel, le président Alpha Condé avait menacé de fermer toute radio qui donnera la parole au syndicaliste Soumah qualifié de rebelle par le pouvoir.

Dans la meme lancée,  les 7 centrales syndicales regrettent les actes dit-on de discrimination, de menace et d’intimidation à l’encontre des enseignants grévistes.

En tout état de cause pour terminer la déclaration, les 7 centrales syndicales soutiennent mordicus qu’en cas d’arrestation  de Aboubacar Soumah et des enseignants grévistes, une grève générale et illimitée sera déclenchée sur toute l’étendue du territoire national.

Le président Alpha Condé actuellement en Jordanie, loin de la Guinée appréciera sans doute dans les avions.

Naby Camara