Les travaux de la deuxième session ordinaire de l’Institution Nationale Indépendante  des Droits Humains ont démarré ce lundi 10 mai 2019 au palais du peuple de Conakry.

Le président de cette institution a profité de cette rencontre pour se prononcer sur l’actualité liée au referendum constitutionnel en Guinée. Selon Dr Alia Diaby, le président de la République est le constituant originaire. Il a soutenu que le chef de l’Etat peut proposer un nouveau pacte social qui soit durable.

«  Le référendum est donc possible. Le débat devrait porter sur les conditions de son organisation, les garanties qu’offre le scrutin, le consensus sur le contenu du projet et les règles du jeu, l’approbation par le peuple des réformes envisagées », a-t-il déclaré.

Ce n’est pas tout, il a dit : « jamais la constitution dans sa double dimension de constitution politique et sociale, n’a été aussi scrutée et agitéeSi le débat est un débat d’idées, il y aurait moins de risques. Mais, nous craignons que la violence ne s’invite dans le débat dans lequel cas, les droits de l’homme seront affectés ».

L’INIDH en tant que témoin institutionnel, en appelle au respect des droits de tous et de chacun.la constitution n’est pas une tombe où repose à jamais l’Etat. Ce n’est pas une tente dressée pour le sommeil.  Les acteurs politiques doivent comprendre le risque d’une dictature martiale si les civils ne procèdent pas par discernement pour s’entendre sur l’essentiel(…) ».

Alkhaly Condé