En Guinée les mêmes causes produisent les mêmes effets. Ces derniers temps, le président de la CENI est régulièrement accusé de partie prie par l’opposition. Inquiétées de cette situation, les puissances occidentales que sont les Etats-Unis, l’Union Européenne, l’Allemagne, la France, l’ONU et autres ont rencontré ce mercredi 19 juin 2019, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante  de Guinée.

L’objectif était de faire le point des préparatifs et exiger la tenue des élections (législatives et présidentielles)  à date. A propos, il faut dire que les députés sont périmés depuis des mois maintenant. La tenue des élections législatives reste le cadet  des soucis du président Alpha Condé. La présidentielle de décembre  2020 est  proche, mais tous les débats sont tournés vers la modification constitutionnelle, les deniers publics aussi d’où l’inquiétude de la communauté internationale et partenaires au développement.

La manière dont les choses évoluent, beaucoup d’observateurs de la scène politique guinéenne craignent que le pays d’Alpha Condé ne soit frappé par le syndrome congolais avec pour effet le glissement du calendrier des élections. Et, cette situation permettrait au président d’occuper le fauteuil au delà de son mandat constitutionnel.

Au regard des menaces de l’opposition et les actions menées par le Front National pour la Défense de la Constitution, la Guinée empruntera t’elle le chemin de son frère Congo ?

Attendons de voir

Alkhaly Condé