Malgré l’interdiction formelle des autorités administratives conformément à la loi, les membres du FDNC ont tenté d’organiser des perturbations dans certaines localités de Conakry et de l’intérieur du pays, en érigeant des barricades, en incendiant des véhicules et en déversant de l’huile de vidange sur la chaussée.

A Conakry, Un Brigadier chef de la Police a été grièvement blessé à la tête et poignardé au quartier Wanidara. Il a été admis en soin intensifs et se trouve actuellement dans le coma.

Par ailleurs, il a été constaté un nouveau mode opératoire consistant à incendier des véhicules à divers endroits pour créer un sentiment d’insécurité. A ce titre, sept (07) véhicules, dont plusieurs épaves, ont été incendiés à l’aide de bidons d’essence par des personnes non identifiées. S’agissant du déversement de l’huile de vidange sur la chaussée, un minibus et des conducteurs de motos se sont renversés aux ponts Kissosso-Enta dans la commune de Matoto et Nongo dans la commune de Ratoma faisant des blessés et des dégâts matériels.

A l’intérieur du pays : Après vérification auprès du Préfet aucun incident n’a été signalé à Coyah.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a constaté la persistance des attaques contre les édifices publics notamment à Dalaba où le Commissariat Central de Police a été saccagé et pillé, trois (03) PMAK et deux (02) SKS emportés, la prison civile attaquée et 17 prévenus libérés.

Il est à préciser que les armes emportées étaient rangées dans le magasin d’armement auquel les agents n’ont pas accès à cause de l’interdiction formelle de la détention et de l’usage des armes létales en maintien d’ordre.

Il a été également constaté que des images faisant état de destruction de rails à Kolaboui sont diffusées sur les réseaux sociaux donnant l’impression de l’arrêt du train minéralier alors que celui-ci fonctionne normalement.

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile tient à prévenir les auteurs de ces agissements et de ces fausses informations qu’il s’agit d’infractions dont les peines peuvent aller jusqu’à la réclusion criminelle. Plusieurs entre eux ont déjà été soit interpellés soit identifiés.

Conclusion : Les forces de l’ordre ont réagi sur tout le territoire national dans le strict respect des lois et de la réglementation. Tous les cas de violences et des voies de fait ont été dument documentés et transmis à la Justice. Une recherche active des armes dérobées a été lancée et les auteurs et commanditaires de cette grave atteinte à l’autorité de l’Etat seront sanctionnés à la hauteur de leurs forfaits.

Ce Mercredi 22 janvier 2020, Conakry et périphéries n’ont pas connu de troubles à l’ordre public.

Toutefois, l’incendie de dix (10) véhicules en stationnement a été enregistré dans la commune de Matam à la Casse sur l’autoroute Fidel Castro, dont l’origine n’est pas encore connue. Une enquête est ouverte à cet effet.

Dans les préfectures, des actes de vandalismes ont été enregistrés à Dalaba et Télimélé.

A Dalaba, les loubards ont attaqué et vandalisé les locaux de la Gendarmerie Départementale, la résidence du préfet, ainsi que la Direction préfectorale de l’Habitat. Portes, fenêtres et antivols emportés. Voyant l’ampleur des violences, le préfet a été obligé de rejoindre Mamou sous escorte des forces de l’ordre.

A Télimélé, des loubards ont lapidé les agents avant d’incendier le commissariat central de Police.

 

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.