Conforment au chronogramme de la Commission Electorale nationale indépendante (CENI), les guinéens iront aux urnes le 16 février prochain au compte des élections législatives.
Rencontré par le Reporter de votre quotidien en ligne (guineelive.com), ce samedi 01 janvier 2020, El Hadj Aboubacar Diallo, président du parti pour la Paix et le Développement a déclaré que les préparatifs vont bon train au sein de sa formation politique pour participer aux élections législatives prévues le 16 février prochain. « Nous travaillons avec méthodologie. Nous ne sommes pas pressés. C’est une course de font, ce n’est pas une course de vitesse. La campagne est morose, c’est une réalité, mais nous avons estimé qu’il faut aller à ces élections. On a pas une élection parfaite(…) », ces propos démontrent à suffisance que le PPD est prêt pour ces élections.
Répondant à la question d’un journaliste sur d’éventuel report de ces élections, le président du PPD a déclaré que si ce report permettrait la bonne tenue de ces élections dans la paix, son parti partagerais l’idée.« le nom de notre parti, c’est pour la paix et le développement, tout ce qui peut être fait pour qu’il y ait une élection beaucoup moins inclusive, qu’il y ait moins de contestations, que cette élection soit acceptée par les différents acteurs, tout ce qui peut concourir à ça, nous sommes pour ça. Maintenant dire qu’elle sera reportée, si l’objectif de ce report, c’est essayer de faire en sorte que certaines anomalies soient corrigées, faire en sorte que certains acteurs qui n’ont pas voulu venir, puissent entrer, c’est tant mieux. On à rien contre ça, parce que nous voulons une élection qui sera moins contestée, c’est sûr et certain qu’il n’y a pas une élection juste ou parfaite, non », a-t-il déclaré.
Ce n’est pas tout, il a aussi profité de l’occasion pour demander à ses concitoyens de privilégier la paix et le dialogue. Selon le patron du PPD, la violence n’a jamais a été la solution aux problèmes du monde. « La solution de tout problème se gagne dans le dialogue autour de la table. Donc, je demande aux frères guinéens de privilégier le dialogue », a-t-il conseillé.
Daouda Yansané
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