Le fait a dépassé tous les calculs et réflexions des habitants du district de Sémana, dans la préfecture de Mandiana en haute Guinée. Saningbè Sacko et Kèwoulén Konaté venaient de se marier juste une semaine avant que la mariée n’égorge son mari.

Selon des informations rapportées par la presse locale, Saningbè Sakho a été dans un premier temps consante de son union avec Kéwoulen Konaté, devenue sa victime. En ce moment, la famille de la femme était opposée à leur union.

Lorsque la famille a donné son accord pour cette union, c’était le moment choisi par fille aussi de renoncer  son amour pour Monsieur Konaté.

Mais comme c’est le cas dans la plupart des familles africaines, ces déclarations de la fille n’ont pas été prises au sérieux. Les gens ont estimé qu’elle manifestait sa colère contre le refus précédent de ses parents. C’est dans ces circonstances que le mariage a été célébré.

Finalement, Saningbè a égorgé son mari Kéwoulen dans la nuit du vendredi à la veille du samedi 09 mai 2020.

Le chef de district de  Sémana a informé les autorités de la sous-préfecture de koundjan et la commune urbaine de Mandiana.

La fille a été arrêtée et conduite à la gendarmerie de Mandiana pour des raisons de procédure, le samedi 09 mai 2020.Le jeune Kéwoulen Konaté a été enterré le même jour.

La question qui taraude les esprits est de savoir si cette union était forcée ou consante ?

L’avenir nous en dira plus.

Alkhaly Condé