Ce lundi 7 septembre, les habitants de Conakry comme par le passé sont habitués à se lever très tôt le matin pour vaquer à leurs occupations habituelles. Mais sans compter sur la mobilisation de plusieurs jeunes dans les rues, notamment sur l’autoroute Fidel Castro, dans les quartiers de la haute banlieue: Lansanayah, Tombolia, Enta, Sangoyah, mais aussi sur l’axe Cimenterie, Sanoyah, Enco5, Cosa, Bambeto et Hamdallaye. Cette situation du moins très tendue a occasionné des échauffourées entree force de l’ordre et manifestants qui a duré plus de deux heures. La circulation a été paralysée sur l’autoroute, qui une fois libéré par les forces de défense et de sécurité a vu des voitures quittant l’axe Enco5, Cosa, Bambeto et Hamdallaye. envahir l’autoroute. De longues files d’attente se sont alors formées.
C’est le cas également dans les quartiers de Bonfi, Hèrèmakônon dans la commune de Matam où des jeunes sont descendus dans la rue pour ériger des barricades et brûler les pneus.
Force de défense et de sécurité et groupes de jeunes s’affrontaient à coups de gaz lacrymogènes contre jets de pierres, du moins pour le moment
Alors, de nombreuses questions taraudent les esprits.
Est-ce ces mouvements qui ont paralysé la capitale ce lundi sont l’oeuvre du Front National pour la Défense de la Constitution, qui dans sa stratégie d’empêcher Alpha Condé d’être candidat, passe souvent par des actes désobéissance civile ?
Est-ce, une stratégie du candidat de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, qui a déclaré lors de son investiture, qu’il fera tout pour battre Alpha Condé à la fois dans la rue et dans les urnes?
Pour l’heure, le gouvernement du régime Alpha Condé n’a pas communiquer sur ces événements qui ont secoué la capitale ce matin. Peut être que les forces de défense et de sécurité sont occupées d’abord sur le terrain. Nous n’avons non plus de bilan à portée de main.
En attendant d’avoir le cœur net, il ne sera pas exagérer de dire que la présidentielle du 18 octobre ne s’annonce pas sous de bonnes auspices.
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