Tout récemment, l’ambassade des Etats Unis, de la France, l’Union Européenne et autres ont  dans un communiqué public, demandé à l’Etat guinéen d’organiser le procès du massacre du 28 septembre 2009.

Dans un entretien accordé à guineelive.com, ce lundi 28 septembre 2020, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’diaye a donne quelques informations allant dans le sens de la tenue dudit procès.

Selon lui, le procès du 28 septembre pourrait se tenir après l’élection présidentielle du 18 octobre et l’installation du nouveau président de la République.

Dans cet entretien réalisé ce lundi avec le Procureur de la République, près le Tribunal de Première instance de Dixinn, Sidy Souleymane Ndiaye, nous avons passé aux peignes fins le dossier des massacres du stade du 28 septembre 2009.

Dans ce dossier qui oppose le Ministère Public, les victimes d’une part et de l’autre les accusés qui sont constitués de 13 personnes, le parquet de Dixinn estime que le travail se poursuivi dans les conditions normales. A ce jour, sur les de 13 personnes accusées, 6 sont en détention préventives et 7 autres en liberté. A ce jour, la salle des audiences de la Cour d’appel de Conakry, qui abritera ces audiences criminelles. Toujours est-il que la mise en liberté de ces personnes ne dépend pas du Ministère public, mais plutôt du juge chargé du dossier. Il appartient selon Sidy Souleymane Ndiaye, au juge chargé de l’instruction du dossier de décider. C’est le magistrat instructeur qui décidé du statut de l’accusé. Ainsi  en a  décidé le pool des juges d’instructions.

Toutefois au moment de la tenue du procès,  les 7 autres prévenus en liberté, même s’ils occupent des fonctions administratives seront incarcérés durant toute la procédure liée à la tenue du procès. Au cas où les accusés ne viennent pas librement, il y aura l’ordonnance de prise de corps

A la question de savoir à quand la tenue du procès, Sidy Souleymane Ndiaye, pour des besoins peut être de la réal politique, qu’il faudra attendre le calendrier politique, notamment la tenue de l’élection présidentielle et l’installation du Président qui sera élu.

Parlant des victimes, Sidy Souleymane Ndiaye rassure que l’application de la loi sera faite en toute transparence dans ce dossier. Il leur demande enfin de faire confiance à la justice guinéenne.

 

Alkhaly Condé