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Juste après la confirmation de sa victoire par la Cour Constitutionnelle, le Président Alpha Condé avait repris les mêmes mots pour assoir son pouvoir: « Nous avons fait une nouvelle loi, la déclaration des biens des ministres. Nous savons qu’il y a des ministres qui créent des sociétés pour leurs femmes. Ces femmes qui participent à des appels d’offres sont favorisées. C’est pourquoi nous avons dit : déclaration des biens du ministre, de sa femme et de ses enfants. Donc, il n’est plus possible qu’un ministre se cache derrière sa femme pour créer une entreprise et qu’elle en soit favorisée par copinage entre les ministres. Ça doit être clair pour tout le monde. ».

A propos, il faut dire que le combat  contre la corruption et autres détournements de deniers publics est à géométrie variable dans le pays, surtout dans le secteur de l’éducation. Depuis dix ans, des détournements de deniers publics se sont opérés, portant sur des milliards GNF. Mais jamais de mémoire du guinéen, un Ministre n’a justifié ses biens ou inquiéter pour avoir détourné des fonds publics.

Pour preuve, Ibrahima Kourouma nommé Ministre de l’éducation nationale sur la photo  avait montré ses limites  dans la gestion de la chose publique avec les dégâts causés au Ministère de l’éducation nationale.Même s’il a été de nouveau nommé en août 2017, Ministre de la Ville et de l’Aménagement du Territoire pour causer d’autres dégâts.

Durant les six années passées au gouvernement, l’éducation  du pays a été désarticulée par Ibrahima Kourouma avec de nombreux scandales financiers et de nombreux détournements de fonds publics.Il n’a jamais été inquiété, ni poursuivi. Son prédécesseur Ibrahima Kalil Konaté avait retourné des milliards dans les caisses de l’Etat, après l’organisation des examens nationaux. Un intellectuel au sens propre du terme.

Le dossier de la Banque Centrale qui était pendant devant le Tribunal de Première Instance de Kaloum, n’a rien donné. Il en est de même que plusieurs cas de détournements dans des départements ministériels et les régies financières de l’Etat. Les guinéens n’y ont rien vu. Le dernier cas en date portait sur 51 millions d’euros, piqué sur les comptes de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications de Guinée qui n’a rien donné aussi, du moins pour le moment.

Mais la dernière trouvaille en date, qui fait le choux gras d’une certaine presse,  reste la Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Madame Djénab Nabaya Dramé, accusée de détourner 200 milliards GNF dans les caisses de l’Etat. Dans l’article qui incrimine la Ministre, tout est dit sauf l’essentiel, puisque sortir plus de 200 milliards GNF des caveaux de la Banque Centrale doit obéir à des critères bien définis, surtout que  certains faits reprochés à la  Ministre remonte à plusieurs années déjà. Elle n’était pas Ministre. Pourquoi, le régime Alpha Condé n’a jamais dénoncé les agissements de Madame Dramé à l’époque?

En attendant d’avoir le cœur net sur la corruption érigée en système de gestion par le Président  Alpha Condé, la Ministre dénonce une campagne de dénigrement en vue de la formation du gouvernement et demandent à ses accusateurs d’apporter la preuve de leurs affirmations. Il en est de même que les autres Ministres et cadres incriminées dans le dossier.

Enfin comme disait J.M.Adiaffi: ‘ l’intellectuel n’est rien s’il ne vit pas entièrement dévoué à la cause de son peuple, s’il n’est pas une part de ce peuple, rien qu’une part, une part embrasée, mais une part tout de même, une part intégrée puisqu’au centre, mais une part sans privilège, sans honneur particulier. C’est cela être un intellectuel pour un peuple soumis, humilié, bafoué, exploité, asservi : se fondre au sein de son peuple au risque de s’y perdre ».

A moins que ça ne sois un dicton populaire bien connu:  »celui qui voudrait se débarrasser de son chien, l’accuse rage ».

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