Le  moins que l’on puisse dire, c’est que le Président de la Guinée-Bissau,  Umaro Sissoco Embaló ne désarme toujours pas contre  ce qu’il a appelé le syndicat des chefs d’Etat.

Pourfendeur  devant l’éternel des Présidents qui sont candidats à vie avec des modification constitutionnelles( NDLR: Alpha Condé qui a brigué un troisième mandat  contre vents et marrées en sait quelque chose). Selon Jeune Afrique, le Président bissau-guinéen n’a pas apprécié  la reconduction du Président ghanéen Nana Akufo-Addo élu pour un an en septembre 2020, Nana Akufo-Addo a été reconduit à la présidence de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Umaro Sissoco Embaló ne désarme pas contre  »le syndicat des chefs d’Etat ». Selon nos informations, écrit JA,  cette décision, prise le 2 février lors d’une réunion extraordinaire des chefs d’État de la ( Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest- CEDEAO), a provoqué  le courroux d’Umaro Sissoco Embaló.

Le président de la Guinée-Bissau ne faisait pas du tout  mystère de ses ambitions pour le poste, crois savoir le journal panafricain : « Cette décision de reconduire Nana Akufo-Addo, prise le 2 février lors d’une réunion extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO, a provoqué le courroux d’Umaro Sissoco Embaló. Le président de la Guinée-Bissau ne faisait pas mystère de ses ambitions pour le poste. Habitué des sorties peu diplomatiques,  il n’avait pas hésité à malmener ses pairs lors d’une précédente visioconférence consacrée au coup d’État au Mali en août 2020. Embaló ne s’est pas gêné pour exprimer son mécontentement, pestant contre « le syndicat des chefs d’État » estimant que la réélection de Nana Akufo-Addo allait à l’encontre des textes de l’organisation ».

Plus loin, JA renseigne qu’il a fallu  au Président Ivoirien Alassane Dramane Ouattara de proposer à Akufo-Addo d’effectuer un second mandat à la tête de la CEDEAO en échange du retrait de sa candidature à l’UA.

Le Président Alpha Condé qui ne porte pas dans son cœur, ni Umaro Sissoco Embaló. encore moins Macky Salla, appréciera sans doute.

 

Mohamed SOUMAH