Au tribunal de Dixinn en audience criminelle, le dossier ministère public contre Mamady Onivogui, coordinateur du mouvement ”Elazologa” poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs, menaces notamment de violences par le biais d’un système informatique, a été débattu, ce lundi 29 mars 2021.

A la barre, le prévenu a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Dans ses explications, il dit être activiste de la société et membre de plusieurs organisations de défense des intérêts.

Selon Monsieur Onivogui a déclaré avoir animé plusieurs conférences de presse pour expliquer le bien fondé de ses organisations. » Je n’ai jamais fais appel des révoltes. Je suis activiste de la société civile… », a-t-il expliqué.

Répondant à question du procureur concernant la publication des messages qui révoltent et offensent le président de la République, il a dit ceci : » je n’ai jamais publier un message offensant le président de la République et appelant à la révolte…… »

Dans ses réquisitions, le parquet a martelé que Mamady Onivogui se disant activiste de la société civile a bel et bien tenu des propos offensant qui sont de nature à troubler l’ordre public et qui portent atteintes à l’honneur du président de la république.

D’après lui Mamady Onivogui est un frustré, parce que ses deux cliniques ont été fermées.

Daouda Diomandé a également apporté un démenti cinglant aux propos du prévenu qui a déclaré à la barre qu’on fume de la drogue à la maison centrale : « Il n y a ni drogue, ni bière à la maison centrale, le parquet a un regard sur tout ce qui se passe là-bas », soutient-il, avant de déplorer l’attitude des avocats du prévenu qui, selon lui, ont conseillé Mamady Onivogui à tout nier.

Dans ses réquisitions, le procureur a sollicité du tribunal que le prévenu soit retenu dans les liens de la culpabilité pour les faits cités ci-haut. C’est ainsi qu’il a requis une peine d’emprisonnement de 10 ans et au paiement d’une amende de 100 millions GNF.

Alkhaly Condé