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Depuis des mois, des rumeurs sur sa gestion patrimoniale courent dans la cité. Le dauphin du Président Alpha Condé a profité de la fermeture de la session Budgétaire lundi, pour animer ce mardi une conférence de presse. Histoire de se blanchir.

Le  président de l’Assemblée nationale n’est pas d’accord avec  les accusations dirigées contre lui sur la passation de marchés gré-à-gré en faveur de son épouse, ses enfants, son beau frère, ses copains et coquins.

Amadou Damaro Camara, a notamment déclaré :  « Dire aussi que ma femme ou mon beau fils a un marché ici ou que le Directeur des ressources humaines est mon beau fils ou mon beau frère, il faut savoir que c’est un ancien qui, après 12 ans à Rio Tinto, 4 ans à GAC et à  la recherche de personnels qualifiés, il m’a été recommandé. Je l’ai interviewé, je l’ai envoyé au secrétaire général et ça a abouti à son engagement par un contrat de deux ans pour qu’il forme, assainisse, le fichier de l’Assemblée nationale. En ce qui concerne la passation des marchés, je ne suis pas directement mêlé. Je ne suis même pas signataire des contrats.  Pour prouver le sérieux dans le choix de nos collaborateurs, le secrétaire général a lancé un appel d’offres interne et externe pour les secrétaires qui doivent corriger les débats en français pour faire le journal de débats. Jusque là, on n’a eu qu’une seule offre. Depuis trois mois, je cherche un directeur des infrastructures, je n’en ai pas trouvé encore. C’est comme ça qu’on travaille ici. Les critères sont édictés et le choix revient au bureau. Je prends l’acte.  On a une pratique ici, si Guilavogui est le meilleur, on prend Guilavogui. Si sa femme est deuxième meilleure, on prend sa femme. Si son fils est le troisième meilleur, on prend son fils.». Soit. Avec ce raccourci, difficile de comprendre Amadou Damaro Camara.

Mais les grognards contre sa gestion patrimoniale dont le député Lounceny Camara, apprécieront sans doute.

Ousmane CISSE