La gouvernance politique et économique du pays reste intimement liée ces dernières années à la volonté du Président Alpha Condé de mourir au pouvoir, comme le souligne Sékou Koundouno du Front National pour la Défense de la Constitution.

Toujours est-il que les détournements de deniers publics, la gestion opaque des ressources du pays, notamment minières et halieutiques, ne plaident pas forcement en faveur du chef de l’Etat guinéen qui brique un troisième mandat.

Justement, le changement de constitution pour se taper un mandat à vie par un opposant historique est loin d’être partager par les guinéens. Surtout que la nouvelle constitution ne fait pas de limite aux mandats à briguer encore moins d’âge limite, alors que Alpha Condé tend vers ses 85 ans. Ce qui fait dire à ses détracteurs qu’il voudrait mourir au pouvoir, sans aucune autre forme de procès.

L’augmentation dans un pays où les populations vivent du jour au jour et  à la recherche du quotidien du prix des produits pétroliers en rajoute à la confusion en Guinée. D’autant plus que dans ce pays, tout est lié à la mobilité des personnes et de leurs biens. La cherté de la vie, le chômage, le communautarisme dans l’administration et la colonisation des postes juteux du pays par une communauté, ne sont pas pour arranger les choses avec cette augmentation.

Classe politique et simples citoyens sont tous unanimes d’une chose. La facture du troisième mandat avec l’organisation du référendum et des élections n’est pas restée sans conséquence sur le pays. Au point que les députés, Ministres et proches de la majorité présidentielle ne commentent pas cette décision d’augmenter encore le prix des produits pétroliers. Comme pour dire que le Troisième mandat intimement lié carburant

Ousmane CISSE