Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis l’augmentation du prix des produits pétroliers, suivi de la fixation du prix des transports urbain et interurbain, chauffeurs  et populations sont à couteaux tirés. L’irresponsabilité  de l’Etat est pointé du doigt par les populations qui ne savent plis à quel tarif de transport se vouer, en un moment où trouver un moyen de déplacement à Conakry ou dans le pays profond relève à chercher un grain de sable dans l’océan. L’état de la route passe par là.

A Conakry, si le gouvernement a fixé le prix du tronçon à 1500 GNF, les chauffeurs ont fixé leur prix du tronçon à 2. 000 GNF. Le même phénomène est observé au niveau des  prix du transport interurbain, mais cette fis-ci  avec des écarts élevé. Le fait que les chauffeurs fixent le prix que le gouvernement n’a pas fixé a enregistré de nombreux problèmes ces deux derniers jours.

C’est en tirant les leçons de cette situation que le syndicat des transporteurs  a levé le ton pour ramener les chauffeurs aux meilleurs sentiments. Il reste maintenant à savoir ssi cet appel du syndicat des transporteurs tombera dans de bonnes oreilles.

Ousmane CISSE