Il n’est secret pour personne que la Guinée figure sur la liste des pays où les cas de violation du droit femmes sont  élevés.

Et depuis près de 4 ans sur les réseaux sociaux particulièrement sur facebook,  un jeune a lancé son ONG dénommée « Comment éviter les violences faites aux femmes », dans le but de lutter contre les maltraitances orchestrées aux femmes et  comment les prévenir dans nos sociétés. 

A travers cette ONG en ligne,dit-il,«j’ai pu prévenir des conflits dans beaucoup de foyers à Conakry et ses périphériques qui étaient au bord du gouffre du divorce », a déclaré ce vendredi,26 novembre 2021 , le jeune activiste , Amadou Sadjo Barry, président de l’ONG en ligne sur facebook, lors d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes dans le mondial entier.

Dans une communication plus ferme , le jeune activiste  a laissé entendre ceci : « malgré l’utilité de ma lutte contre ce fléau qui est très récurrent dans notre pays, j’ai tout fait auprès du gouvernement Alpha Condé pour obtenir un agrément dans le but de bien exercer mon noble combat sur toute l’étendue du territoire national, mais vain. C’est pourquoi, je demande aux nouvelles autorités, c’est-à-dire, le CNRD du président Mamadi Doumbouya de me faciliter la tâche  d’avoir un agrément pour mon ONG ».

Car, dit-il : « Je vous assure que pendant un mois , il y a deux ou trois femmes qui me consultent sur la page facebook de mon ONG pour m’expliquer leurs problèmes dans le  foyer  et je prends la peine d’aller vers elles jusqu’à dans leur foyer pour régler à l’amiable les différends qui existent entre elles et leurs maris. Parfois,  ce n’est pas facile pour moi, mais je fais le forcing pour être dans l’esprit de leurs maris qu’ils me comprennent enfin . Par ailleurs, je répète que je ne suis pas tout à fait libre dans ma lutte d’autant plus que je n’ai pas mon agrément malgré que j’ai à  ma possession tous les documents juridiques qu’il faut pour obtenir un agrément. C’est pourquoi, je profite de votre micro pour demander aux autorités du CNRD de m’aider à avoir ce document qui est tant important pour mon ONG ».  

 

Par Léon KOLIE