Depuis le 5 septembre dernier, la Guinée au rythme d’une transition dirigée par colonel Mamady Doumbouya.

Des acteurs politiques, société civile et les organisations des droits de l’homme sont à pied d’œuvre pour la réussite de cette transition.

Lors de l’assemblée générale extraordinaire de son parti, Mamadou Cellou Dalein Diallo a jeté une pierre dans le jardin du CNRD.

Ci-dessous, Guineelive.com vous propose un extrait du message de Cellou Dalein Diallo

Nous lançons un appel au colonel Mamadi Doumbouya, qui a une responsabilité devant l’histoire. Nous savons qu’il a risqué sa vie pour faire tomber la dictature. Il faut qu’il résiste aux pressions divisionnistes, exclusionnistes, pour qu’il rentre dans l’histoire. Qu’il fasse tout pour que les mains noires et ceux qui sont animés de mauvaises intentions ne décident pas pour lui. Qu’il décide à son âme et conscience, conformément à l’engagement pris devant le peuple de Guinée.

Il y a des forces rétrogrades, des mains noires, qui sont en train de faire des pressions sur le CNRD pour discriminer, pour exclure, pour dévoyer la transition. L’UFDG, l’ANAD, on ne l’accepte pas. Nous sommes prêts à apporter notre contribution au CNRD, mais nous n’accepterons pas n’importe quoi.

Nous entendons des gens dire : il faut renouveler la classe politique, il faut chasser les vieux. Notre combat, c’est pour que le peuple de Guinée ait choisi ses dirigeants. Mais, que des gens s’enferment dans un bureau pour choisir à la place du peuple en disant que le peuple ne veut plus d’une telle génération, ça ne sera pas accepté. Vous savez bien qu’on n’accepte pas des choses qui n’existent pas ailleurs.

En France, les français ont élu Emmanuel Macron à 39 ans. Ils n’ont pas pris une loi pour exclure les vieux, c’est par le jeu démocratique que le jeune a été élu. Aux États-Unis, les Américains ont élu Joe Biden à 77 ans, ils n’ont pas pris une loi pour exclure les jeunes.

On peut faire campagne contre les vieux, si on veut. Aller vers le peuple pour dire : je suis candidat, je suis jeune, choisis la jeunesse. Mais, les gens ne peuvent pas s’asseoir à Conakry pour dire que c’est nous qui connaissons la volonté du peuple. On ne l’acceptera pas…

A suivre !

Alkhaly Condé