L’information était à la une des médias et les réseaux du pays. Le jeudi 24 mars 2022, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a tenu son assemblée générale extraordinaire. La transition en Guinée, au Mali et au Burkina Faso était au cœur des débats.

Parlant spécifiquement de la Guinée, l’organisation Ouest-africaine a lancé un ultimatum d’un mois aux autorités guinéennes de se prononcer sur la durée de la transition. Cette organisation, la Guinée a jusqu’au 25 avril prochain pour donner le chronogramme de la transition.

En réponse à cette organisation, le ministre porte-parole du gouvernement a déclaré que la Guinée ne reçoit le dicta de la CEDEAO. Une façon de dire que le pays dirigé par colonel Mamady Doumbouya est libre de son choix et de la conduite de cette transition.

Par ailleurs, le ministre a mentionné que la CEDEAO se fixe pour objectif d’asphyxier la population guinéenne. Peut-on dire que les autorités guinéennes craignent des sanctions économiques ?

La CEDEAO mettra en pratique son ultimatum ?

L’avenir nous edifiera.

Daouda Yansané