Lieutenant Colonel Mamady Doumbouya, head of the Army’s special forces and coup leader, waves to the crowd as he arrives at the Palace of the People in Conakry on September 6, 2021, ahead of a meeting with the Ministers of the Ex-President of Guinea, Alpha Conde. - Lieutenant Colonel Mamady Doumbouya, the leader of the latest coup in Guinea, is a highly educated, combat-hardened soldier who once served in France's Foreign Legion. Doumbouya's special forces on September 5, 2021 seized Alpha Conde, the West African state's 83-year-old president, a former champion of democracy accused of taking the path of authoritarianism. (Photo by CELLOU BINANI / AFP)

A l’appel des manifestations pacifiques et citoyennes du FNDC, au moins une personne a trouvé la mort ce mercredi dans le quartier de Wanidara, un quartier situé en haute banlieue de Conakry.

Selon les témoins, c’est le cortège du Président de la Transition qui revenait de Kagbelen, une localité située dans la préfecture de Dubreka vers Enco5. Ce cortège lourdement armé par plusieurs militaires dans des dizaines de véhicules et Pick-up  blindés aurait reçu des cailloux  des jeunes qui manifestaient et les militaires chargés de la sécurité du chef de la junte ont aussi tiré à balles réelles. Un jeune  du nom de Ibrahima Baldé, 16 ans, chauffeur de son état et unique fils  pour sa mère a reçu une balle. Transporté d’urgence dans une clinique située non loin des lieux, il a succombé à ses blessures.

A Bambeto, le centre des contestations contre les régimes de Conakry, un autre jeune du nom de Alpha Oumar Barry a aussi reçu une balle qui lui a été fatale. Il a aussi succombé à ses blessures.

Les deux victimes pour le moment de ce 17 Août 2022 porte donc à 8 le nombre de personnes tuées lors des manifestations politiques à l’appel du Front National pour la Défense de la constitution sous le magistrature du Colonel Mamady Doumbouya.

Pour rappel, lors de la première manifestation pacifique, une personne a trouvé la mort.

En juillet dernier, 5 autres personnes ont trouvé la mort dans des manifestations.

Et ce mercredi,  deux personnes sont tombées sous l’effet de tirs à balles réelles,  pour le moment puisque les jeunes sont toujours pourchassés dans les quartiers chauds de la capitale par des militaires à la tombée de la nuit.  

Ce qui porte à 8, le nombre de personne tuée depuis le 5 septembre 2021 sous le magistère du  Colonel Mamady Doumbouya.

En Guinée à chaque étape du processus de démocratisation, de transition ou d’élections, le sang a toujours  coulé. Cela semble encore perdurer, mais pour combien de temps encore ? That is the question.

Ousmane CISSE