Lieutenant Colonel Mamady Doumbouya, head of the Army’s special forces and coup leader, waves to the crowd as he arrives at the Palace of the People in Conakry on September 6, 2021, ahead of a meeting with the Ministers of the Ex-President of Guinea, Alpha Conde. - Lieutenant Colonel Mamady Doumbouya, the leader of the latest coup in Guinea, is a highly educated, combat-hardened soldier who once served in France's Foreign Legion. Doumbouya's special forces on September 5, 2021 seized Alpha Conde, the West African state's 83-year-old president, a former champion of democracy accused of taking the path of authoritarianism. (Photo by CELLOU BINANI / AFP)

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les propos vulgaires tenus par les pontes de la junte, obnubilé sans doute par  l’argent et le gain facile de l’argent d u contribuable guinéen  n’auront pas produits des résultats escomptés pour la junte qui s’éternise au pouvoir à Conakry.

Le   Ministre porte parole de la présidence,  Colonel Amara Camara,  le  très controversé Ousmane Gaoual Diallo qui  semble avoir perdu le nord, les espèces sonnantes et trébuchantes aidant, il a désormais  des problèmes pour s’assumer  en homme bon teint et surtout  le  Dr Bernard Gomou, surpris sans doute  d’être bombardé Premier Ministre,  ont  fini par envenimer  la situation.

Vouloir tirer à boulets rouges sur le Président de la Guinée Bissau, Umaru   Cissoko   Emballo, qui est pourtant le Président en exercice de la CEDEAO,  les Ministres cités plus haut que de nombreux guinéens qualifient « d’irresponsables » ont poussé les grandis de ce monde à apporter leur soutien à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Ces  grands de ce monde qui décident presque de tout dans ce monde ont pour nom : les Etats-Unis, l’Allemagne,  l’Angleterre,  la France et même la Chine, la Russie et  le Japon,  traditionnellement neutres  face aux concepts de la démocratie à l’occidentale, ont décidé selon de nombreuses indiscrétions à ne plus apporter leur aide, surtout financier à la junte militaire au pouvoir à Conakry.

C’est du moins ce qui ressort des confidences,  de sources généralement bien informées à l’issu de la 77é  session  de  l’Assemblée générale  de l’organisation des Nations-Unies, qui s’est tenues du 20 au 23 septembre à News-York aux Etats-Unis. Pour répondre  aux thuriféraires du palais Mohamed V.

A n’en pas douter, la fermeture du robinet financier de la communauté internationale n’est pas pour arranger les choses dans un pays exsangue où la corruption, prétendument combattue par la Cour de Répression des Infractions Economique et Financières, est en réalité toujours d’actualité en Guinée.

En tout cas, des mauvaises langues affirment que les pratiques de corruption que se livrent  les pontes du  régime de la junte fera un jour date par son ampleur  dans l’histoire économique de la Guinée. Une économie sous perfusion qui a occasionné la cherté de la vie, accentuant la pauvreté des menaces qui ne peuvent plus se permettre de prendre même deux repas par jour. Alors que la Guinée est à la fois un scandale minier, agricole, forestier et halieutique.

 

Ousmane CISSE